Note [14] | |
Claude Le Blanc, que Guy Patin a dit originaire du Languedoc, était professeur de droit canonique en Sorbonne. {a} L’abbé G. Périès l’a mentionné dans La Faculté de droit dans l’ancienne Université de Paris (1160-1793) (Paris, L. Larose et Forcel, 1890), à propos d’une querelle dont on trouve des échos plus anciens dans notre édition (pages 249‑250) : « Les charges de la Faculté se conservèrent indentiques à elles-mêmes jusqu’à la réforme de 1679, le doyen garda sur ses collègues la suprématie administrative et doctrinale que nous lui avons connue. Il s’éleva portant vers 1657 des difficultés relativement à l’élection de ce dignitaire. Me de Buisine, {b} qui pendant longtemps avait réuni dans ses seules mains tous les pouvoirs de la Faculté, voulait encore demeurer le maître absolu, même quand on lui eut imposé des collègues, et pour soutenir ses vues ambitieuses, il prétendit que le chef du Collège devait être doyen d’âge. Halley, Le Blanc, Cottin et De Loy, trop mécontents de son administration pour la prolonger davantage, réclamaient un doyen élu, et pressaient Buisine de rendre compte de sa gestion et de leur laisser des locaux dans l’École pour leur usage personnel. Un procès s’ensuivit. Le Parlement saisi de l’affaire fixa enfin les règlements suivants (1660) : Guy Patin a signalé la mort de Le Blanc, à l’âge de 73 ans, dans sa lettre à Falconet du 30 octobre 1670. Un autre fils d’André Falconet, prénommé Henri (que Patin appelait « le chevalier », v. note [10], lettre 745), s’apprêtait à étudier le droit à Paris auprès de Le Blanc. |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 24 octobre 1662, note 14.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0735&cln=14 (Consulté le 15/01/2025) |