Note [15] | |
Voici ce qu’en a dit Sainte-Marthe dans son éloge de Pellicier (page 34), avec la traduction de Colletet (1644, pages 80‑81) :
Qui pro quo, du latin quid, pro, et quod, prendre un quid pour un quod (Littré DLF) : « terme latin qui signifie une méprise d’un apothicaire, qui donne à une personne une médecine préparée pour une autre ou qui y met une autre drogue que celle qui est ordonnée […]. Se dit aussi par extension en toutes sortes d’autres affaires. Toute cette intrigue est venue d’un malentendu, d’un qui pro quo, d’une lettre donnée pour une autre » (Furetière). François ier (Cognac 1494-Rambouillet 1547), fils de Charles d’Orléans (1459-1496), duc d’Angoulême, et de Louise de Savoie, devint héritier présomptif de la Couronne de France et succéda à Louis xii (v. note [17], lettre 117) en 1515. La Correspondance de Guy Patin a souvent évoqué la mémoire de ce souverain qui a symbolisé la Renaissance en France, notamment en créant le Collège royal (v. note [6], lettre 125). En politique étrangère il conquit le Milanais (bataille de Marignan en 1515) et s’opposa à l’essor des Habsbourg (Charles Quint), ce qui lui valut un humiliant emprisonnement d’un an (1525-1526) à Madrid après la défaite de Pavie. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 14 juillet 1643, note 15.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0088&cln=15 (Consulté le 16/02/2025) |