« “ Nul ne veut être trompé, nul ne veut être bouleversé, nul ne veut mourir. ” {a} Antonio Musa Brasavola {b} a intitulé un petit livre, Quod nemini mors placeat. » {c}
- Saint Augustin, v. note [10], lettre 255.
- Brasavola (v. note [15], lettre 409) avait reçu de François ier le surnom de Musa à l’occasion d’une thèse De quolibet scibili [Sur tout ce qu’on peut savoir] qu’il soutint publiquement pendant trois jours à Paris : soit que le prince, ami des sciences [Musæ], voulût faire allusion à l’étendue des connaissances du médecin, soit qu’il le comparât à Antonius Musa (v. note [8] des Pièces liminaires du Traité de la Conservation de santé), médecin de l’empereur Auguste.
- Antonii Musæ Brasavoli Quod nemini mors placeat, ad Illustrem Annam Estensem.
[Pourquoi la mort ne fait plaisir à personne, par Antonio Musa Brasavola, à l’illustre Anne d’Este]. {i}
- Lyon, Sebastianus Gryphius, 1543, in‑8o de 85 pages,
Ad Illustrem Annam Estensem Illustrissimi Herculis Ducis Ferrariæ iiii. primogenitam, puellam et mira corporis pulchritudine, et ingenii, ac morum dexteritate præditam.
[À l’illustre Anne d’Este (1531-1607), jeune fille aînée de l’illustrissime Hercule (Hercule ii d’Este), quatrième duc de Ferrare, qui est à la fois dotée d’une admirable beauté, et d’une droiture d’esprit et de mœurs].
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