Note [16] | |
Capot ou, plus souvent, cagot : « faux dévot et hypocrite, qui affecte de montrer des apparences de dévotion pour tromper et pour parvenir à ses fins. Ce mot est injurieux, et vient d’une condition de personnes habituées en Béarn et en quelque partie de la Gascogne, qu’on croit descendues des Wisigoths, qui sont tenus pour ladres, auxquels est interdite par la coutume la conversation avec le reste du peuple et qui logent en de petites maisons écartées » (Furetière). « On appelle ladres blancs, les ladres ou lépreux qui ont encore la face belle, et le cuir poli et lissé, ne donnant aucun signe par dehors de la lèpre dont ils sont atteints au-dedans » (ibid.). Dans les premiers stades de son développement, la lèpre (v. note [19], lettre 79) se caractérise par des taches achromiques (dépigmentées) de la peau. Jean i Riolan, Universæ medicinæ compendia [Abrégés de toute la médecine] (Paris, 1598, v. note [9], lettre 22), Secunda pars medicinæ quæ υγιεινη, diæta sanorum appellatur [Deuxième partie de la médecine qu’on appelle hygiène ou régime des gens sains], chapitre ix, De aquis compositis [Des eaux composées] (page 106 vo) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Traité de la Conservation de santé (Guy Patin, 1632) : Chapitre III, note 16.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8170&cln=16 (Consulté le 16/01/2025) |