Note [16] | |
« Voici une vaine superstition qu’on observe presque partout en notre patrie : quand une femme est près d’accoucher, des gens lui prennent la ceinture ou la courroie dont elle s’entoure la taille, et accourent à l’église ; ils l’accrochent comme ils peuvent à la cloche et la font sonner trois fois, en croyant ainsi favoriser une heureuse délivrance, ce qui est futile et superstitieux. » Ce curé de village (impossible à identifier) avait débité à Guy Patin (ou aux rédacteurs de son Esprit ) un passage du : Tractatus de Superstitionibus, contra Maleficia seu Sortilega quæ hodie vigent in orbe terrarum : In lucem nuperrime editus. Auctore D<omino > Martino de Arles : in sacra Theologia professore : ac canonico et archidiacro Pamp.. Ce récit est à la fin du chapitre intitulé Ponit quastam superstitiones ut per illas intelligere possumus innumeras alias [Présentation de certaines superstitions nous permettant d’en comprendre d’innombrables autres], fo 25 ro‑vo. J’y ai corrigé les fautes tant du texte imprimé dans cette édition que de la transcription donnée par le Patiniana. La suite complète utilement le propos de l’auteur : Nam quod ter campana sonet hoc potius fit ut ex hoc omnes audientes devote orent pro tali parturiente et fere periclitanti offerentes beatæ Virgini ter Angelicam salutationem : ut illa quæ immunis et libera fuit a tali dolore sicut ab omni peccato liberet huiusmodi mulierem a periculo illius horæ. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : L’Esprit de Guy Patin (1709), Faux Patiniana II-2, note 16. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8215&cln=16 (Consulté le 19/01/2025) |