Note [166] | |
Toute cette description physique et morale suggère fortement que Charles Patin était atteint d’hypothyroïdie (production hormonale insuffisante de la glande thyroïde) : ralentissement physique et intellectuel, pâleur cutanée, infiltration (pléthore) des parties molles par ce qu’on appelait du flegme ou de la pituite (v. note [15], lettre 260) ; ce syndrome porte à présent le nom de myxœdème (gonflement, oïdêma en grec, par la morve, muxa). Le portrait de Charles, premier professeur de chirurgie à Padoue (nommé en octobre 1681), qui illustre aussi son Autobiographie (1682), ne contredit pas ce diagnostic si on le compare à :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Annexe : Déboires de Carolus, note 166.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8010&cln=166 (Consulté le 28/03/2025) |