Note [17] | |
« la lumière de ses yeux » ; Vulgate (v. note [6], lettre 183), Tobie ou Tobit (10:4) :
Dans son voyage, Tobie avait rencontré l’ange Raphaël, qui lui avait enseigné comment préparer un remède à partir des entrailles d’un poisson (ibid. 6:8‑9) : « Si tu poses sur des charbons une petite partie du cœur, la fumée qui s’en exhale chasse toute espèce de démons, soit d’un homme, soit d’une femme, en sorte qu’ils ne peuvent plus s’en approcher. Et le fiel sert à oindre les yeux couverts d’une taie, {a} et il les guérit. » Le miracle se produisit au retour de Tobie chez ses parents (ibid. 11:9‑13) : « Et le père aveugle se leva et se mit à courir, et, comme il heurtait des pieds, il donna la main à un serviteur pour aller au-devant de son fils. Le prenant dans ses bras, il le baisa, ce que fit aussi sa femme, et tous deux versaient des larmes de joie. Après qu’ils eurent adoré Dieu et lui eurent rendu grâces, il s’assirent. Aussitôt Tobie, prenant du fiel du poisson, l’étendit sur les yeux de son père. Au bout d’une demi-heure environ d’attente, une taie blanche, comme la pellicule d’un œuf, commença à sortir de ses yeux. Tobie la saisit, et l’arracha des yeux de son père, et à l’instant celui-ci recouvra la vue. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johann Georg Volckamer, le 16 janvier 1654, note 17.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=1062&cln=17 (Consulté le 14/02/2025) |