Note [176] | |
La conclusion (§ lxix, page 31) d’Alexander Knips-Macoppe était pour le moins optimiste : Quod si in hoc casu tunc tantum polypus detectus fuerit, cum jam altioribus actis radicibus nulla arte deturbari poterat, haud deerat tamen alicujus tentaminis opportunitas, a specificis dissolventibus in epistola enucleatis dessumpta, quibus saltem ejusdem porrectio ad totalem arteriæ obstructionem, vel sanguinis successiva concretio, aut recens polyporum soboles in sinistro ventriculo inhiberetur ; a quibus fortasse magis intercepto sanguinis commeatu, quam ab Aortæ polypo, qui canali per medium aperto, sat olei, ad vitæ flammam adhuc perennandam, trajiciebat ; immatura suffocatio prævaluit. Du vivant d’un malade, seule une tuméfaction battante de la poitrine permettait le diagnostic d’une anévrisme aortique de très grande taille, proche de la rupture. Celui de Charles Patin en était encore loin. Le dépistage plus précoce n’en a été rendu possible qu’au xxe s., avec les progrès de la radiologie, puis l’utilisation des ultrasons (échographie) et de la résonance magnétique (I.R.M.). Le traitement requiert une lourde intervention chirurgicale. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Annexe : Déboires de Carolus, note 176.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8010&cln=176 (Consulté le 21/01/2025) |