V. note [17], lettre 238, pour la contribution de Gabriel Naudé à la querelle sur l’invention de l’imprimerie. Voici ce qu’il en concluait, pages 273‑274 de son Addition à l’Histoire de Louis xi… (Paris, 1630) :
« Aussi peut-on croire que l’imprimerie a été premièrement trouvée à Strasbourg ; mais de savoir par qui ni en quel temps précisément ces inventions {a} nous ont été communiquées, ils {b} croient qu’il est également incertain de toutes les trois. C’est pourquoi, n’attribuant l’honneur de cette dernière ni à Fust, ni à Gutenberg, ni à Mentelin, {c} et encore moins à Regiomontanus, {d} comme il semble que Ramus veuille faire, ils la défèrent très volontiers ignoto Heroi, {e} ou, pour parler plus ouvertement, à quelque ingénieux citoyen de Strasbourg ; lequel étant venu par hasard ou autrement en la connaissance de ce secret, environ l’an 1440, et n’étant pas assez riche pour le conduire à sa perfection, se transporta, après en avoir fait plusieurs essais, à Mayence où il se découvrit à Gutenberg, riche homme de ladite ville ; lequel s’étant associé de quelques autres, fit enfin réussir ce secret quelque dix ou douze ans après sa première invention. »
- Boussole, canon et imprimerie.
- Ceux qui ont jusqu’ici écrit à leur propos.
- V. notes [13], lettre latine 7, pour Johannes Gutenberg et Johann Fust, et [34], lettre 34, pour Jean Mentelin.
- V. note [1] du Borboniana 2 manuscrit.
- « à un héros inconnu ».
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