Note [18] | |
« homme de bien, et d’un peu de mal. » Ce doyen de l’École ou Faculté de médecine de Valence, en Dauphiné (v. note [14], lettre 70), était Louis Bon (ou Le Bon). L’abbé Nadal, chanoine de Valence, l’a mentionné dans son Histoire de l’Université de Valence… (Valence, E. Marc Aurel, 1861, in‑8o de 427 pages), notamment pour décrire les querelles intestines qui avaient provoqué le déclin du nombre des agrégés que comptaient ses facultés (pages 193‑195) : « Il n’était pas limité dans celle de théologie ç l’époque dont nous parlons, {a} mais six d’entre eux seulement recevaient une rétribution pour l’examen des gradués. Au reste, cette faculté n’avait alors que deux professeurs dont les leçons étaient suivies par un très petit nombre d’ecclésiastiques. Cependant, elle était encore dans une situation plus florissante que la Faculté de médecine ; celle-ci, depuis les troubles, {b} avait eu bien de la peine à se reconstituer. Le docteur Louis Le Bon, {c} qui en avait obtenu la première régence en 1641, “ ne put réunir alors autour de sa chaire aucun écolier pour ouïr ses lectures ” ; {d} ce qui ne l’empêcha pas néanmoins de réclamer pour ses honoraires une somme de treize cents livres. […] {e} |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 15 septembre 1654, note 18.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0371&cln=18 (Consulté le 21/01/2025) |