Note [18] | |
« Parmi les écrivains de confession chrétienne, Arnobe est semblable à Varron, {a} pour son antique et occulte doctrine, tant par les matières qu’il a traitées que par les mots qu’il a employés. De ses secrets, nous ne déduisons rien qui soit banal : par essence, cela restera longtemps hors de portée. »
Cet extrait n’a pas de relation intelligible avec le contexte du Grotiana. Il me semble n’avoir été transcrit que pour illustrer le latin barbare de Juste Lipse : il appartient au lecteur et au traducteur de combler ses audacieux raccourcis syntaxiques, au risque de le comprendre de travers. Il s’agit de la lettre xx (livre i, pages 34‑35), adressée à Antoine i Loisel, {a} des Epistolicæ quæstiones [Recherches épistolaires] de Lipse, {b} dont la première remarque sur le texte d’Arnobe (Contre les païens, livre i, chapitre 28) nous ramène au propos prêté à Grotius : Qui Faunos, qui statuas, civitatumque Genios, qui Pausos reverentur atque Bellonas. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Grotiana 1, note 18. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8200&cln=18 (Consulté le 20/04/2025) |