Page 80 de ses Commentaria, Gerardus Leonardus Blasius écrivait :
Verum enim non arbitror inquit Barthol. quod tradit Beverovicius et Losellius post illum, uno rene affecto alterum quoque urinam non expurgare ; contrarium enim apparet in iis quibus Ren alteruter tantum calculo grandiori obstruitur, aut ulcere consumptus est ; Et contrarium ac ille existimat, in aliis partibus contingit, uno oculo læso alter videt, consumpto omni pulmonis lobo in una parte, alter respirationem promovet, nisi forte utraque pars a communi causa afficiatur, alioquin enim interdum id tantum fieri fateri coguntur.
[Mais, dit Bartholin, {a} je ne partage pas l’avis de Beverwijk, ni celui de Losellius {b} après lui, que quand un rein est affecté, l’autre cesse aussi de sécréter de l’urine : le contraire s’observe en effet chez ceux dont seulement un des deux reins est obstrué par un gros calcul ou détruit par un ulcère. {c} En outre, Bartholin juge que c’est l’opposé de ce qui se produit dans les autres parties du corps : quand un œil est blessé, l’autre voit ; quand tous les lobes du poumon sont détruits d’un côté, l’autre assure la respiration ; à moins que par hasard la même cause n’affecte les deux organes, on est tout de même contraint d’avouer que les choses peuvent parfois se passer autrement].
- Thomas Bartholin.
- V. note [9], lettre 86.
- Abcès de nature tuberculeuse ou autre.
V. les lettres des 19 et 30 juillet 1640 de Guy Patin et Jan van Beverwijk (mort en 1647) sur cet intéressant sujet. |