Note [2] | |
« “ ce ne sont que mots et formules ” [Horace, v. note [2], lettre 181], qu’il semble avoir couvés pour tromper les imprudents. » Tartre (Furetière et Nysten pour les passages entre crochets) : « sel [principalement de potasse] qui s’élève des vins fumeux et qui forme une croûte grisâtre qui s’attache au-dedans des tonneaux. Le tartre a le suc de raisin pour père, la fermentation pour mère et le tonneau pour matrice. Le bon tartre vient de Montpellier, et celui d’Allemagne ne lui cède point car la bonté du tartre vient plutôt des fermentations réitérées que divers vins nouveaux ont faites successivement pendant plusieurs années, que du terroir ou du climat où on recueille le vin ; de sorte que le tartre est en effet une matière corporifiée et comme pétrifiée des parties acides du suc de raisin qui, ayant uni à elles autant de sels volatils qu’elles en ont pu embrasser, font ensemble un corps compact et cristallin qui s’attache aux côtés et au fond du tonneau, qui s’est séparé du vin et de la lie par la fermentation. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 10 décembre 1658, note 2.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0548&cln=2 (Consulté le 22/03/2025) |