Note [2] |
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Éphore : « magistrat qui était établi à Sparte pour brider l’autorité des rois, comme les Romains avaient établi à Rome les tribuns du peuple pour brider celle des consuls. Les éphores ont quelquefois chassé et fait mourir les rois. Ce mot vient du grec ephoran, intueri [inspecter]. C’était à eux d’être les inspecteurs de toute la république » (Furetière). Le plus proche équivalent français de ce mot est « intendant » : « dans la maison d’un prince, d’un grand seigneur, son premier officier qui a le soin et la conduite de sa maison, de son revenu et de ses affaires » (ibid.). On peut aussi tenir l’éphore d’un jeune noble pour son précepteur (v. note [7], lettre latine 292). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 18 décembre 1663, note 2.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0762&cln=2 (Consulté le 26/01/2025) |