Note [2] | |
Charles Gaultier ou Gautier (Paris 1590-ibid. 1666) avait brillé au barreau de Paris, sinon par la pureté de son goût et l’éclat de son éloquence, du moins par une verve incisive, des traits mordants, des mouvements impétueux et inattendus qui le rendaient très redoutable à ses adversaires. Il allait souvent jusqu’à l’insolence et on l’avait surnommé Gaultier la Gueule. Nicolas Boileau-Despréaux l’a peint en deux vers, dans sa Satire ix : « Dans vos discours chagrins, plus aigre et plus mordant/ Qu’une femme en furie ou Gaultier en plaidant » (G.D.U. xixe s.). Reveillé-Parise cite cet extrait du portrait qu’en a donné Vigneul-Marville : {a}
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 17 septembre 1666, note 2.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0875&cln=2 (Consulté le 25/03/2025) |