Note [2] | |
Composés des deux livres « des Médicaments officinaux », du traité « de la Chaleur innée et des Esprits » et du traité « des Parties similaires », les Opuscula medica de Caspar Hofmann (Franfort, 1667, v. supra note [1]) ne furent pas ornés d’un frontispice et de dédicaces bien remarquables, et durent décevoir les espérances de Guy Patin. Chacune des trois parties s’y ouvre sur une page de titre ornée du même médaillon, que Thomas Matthias Götze, libraire de Francfort, avait choisi pour emblème : Fortune (v. note [9], lettre 138) nue ouvre les bras pour retenir derrière elle sa tunique gonflée par la brise ; debout sur un petit globe ailé, elle surmonte une mer calme et semée de quelques voiles ; un petit Mercure se tient à sa droite, brandissant son caducée (v. note [7], lettre latine 255) ; la gravure, de facture assez grossière, est encerclée par une couronne de palmes tressées où s’enlace cette devise de la déesse, Fortassis tentare licebit [Peut-être sera-t-il permis d’essayer]. Les dédicaces (déjà en partie commentées dans la note [14] de la lettre 150) sont :
En regard de la dédicace des « Médicaments officinaux », le plus bel hommage rendu à Guy Patin est son portrait, surmonté de sa devise, Felix qui potuit [Heureux qui a pu] (Virgile, v. note [6], lettre 438), avec cette légende : Guido Patin Bellovacus Doctor Med: et Prof: Reg: Paris: Immortale decus peperit nomenq. perenne |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Sebastian Scheffer, le 6 mars 1665, note 2.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=1377&cln=2 (Consulté le 22/03/2025) |