Note [2] | |
Galien a consacré le chapitre v, livre vi, de son traité « Des lieux affectés » à l’hystérie (passion hystérique ou suffocation de matrice, v. note [10], lettre 490), avec ce passage sur ses causes (Daremberg, volume 2, page 687) :
Tout cela est aujourd’hui à ranger parmi les égarements les plus étranges de la médecine classique. Après avoir été une maladie vedette de la neurologie (Jean-Martin Charcot xixe s). puis de la psychiatrie (Sigmund Freud, xxe s.), la grande crise hystérique a presque disparu du champ de la pathologie. L’hystérie subsiste, mais son lien avec l’utérus a été aboli et ses manifestations ont acquis des caractères fort différents, qui ne la réservent plus au seul sexe féminin ; son nom même est sujet à une légitime contestation. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Traité de la Conservation de santé (Guy Patin, 1632) : Chapitre VIII, note 2.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8175&cln=2 (Consulté le 18/03/2025) |