Note [2] | |
« comme mâle, féconder une autre personne et, comme femelle, se féconder soi-même. » Le Dictionnaire de Trévoux définit l’hermaphrodite, ainsi nommé par référence à l’enfant mythique d’Hermès (Mercure, v. note [7], lettre latine 255) et d’Aphrodite (Vénus, v. note [2], lettre latine 365), {a} comme : « celui qui a les deux sexes ou deux natures, d’homme et de femme. La marque de l’un et de l’autre sexe est d’ordinaire imparfaite. On distingue quatre espèces d’hermaphrodites : la quatrième sont les parfaits hermaphrodites ; il est très rare d’en trouver ; on prétend cependant qu’il y en a, qu’on a même vu deux hermaphrodites mariés ensemble qui eurent des enfants l’un de l’autre. […] D’autres ne croient point tout ce qu’on en dit, et prétendent que la mauvaise conformation des parties qui servent à la génération, les testicules cachés dans les hommes, et le clitoris plus long qu’à l’ordinaire dans les femmes, ont trompé ceux qui ont fait ces remarques. » Ambroise Paré, au livre vingt-cinquième, des Monstres, chapitre vi, Des Hermaphrodites ou Androgynes, c’est-à-dire qui en un même corps ont deux sexes (Œuvres…, Paris, Nicolas Buon, 1628, in‑fo, 8e édition), a distingué ces quatre sortes d’hermaphrodites (page 1015) : « Or, quant à la cause, c’est que la femme fournit autant de semence que l’homme proportionnément, et pour ce, la vertu formatrice, qui toujours tâche à faire son semblable, à savoir de la matière masculine un mâle, et de la féminine, une femelle, fait qu’en un même corps sont trouvés quelquefois les deux sexes, que l’on nomme hermaphrodites, desquels il y a quatre différences, à savoir : |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Naudæana 3, note 2. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8194&cln=2 (Consulté le 23/01/2025) |