Note [20] | |
Ioannis Launoii Constantiensis Paris. Theologi duplex Dissertatio. Una continens iudicium de auctore vitæ sancti Maurilii Andegavensis Episcopi, ex ms. Andegavensi erutæ. Altera Renati, Andegavensis Episcopi, historiam attingens. In qua etiam cuidam pro eodem Renato Apologiæ passim respondetur. Subiicitur Apologia pro Nefingo huius nominis primo Andegavensi Episcopo, adversus eum, qui Apologiam pro sancto Renato Scripsit. Item Ægidii Menagii ad Guillelmum fratrem epistola. Edition tertia auctior et correctior. [Dissertation double de Jean de Launoy, {a} natif de Coutances, théologien parisien. La première contient un jugement sur l’auteur de la vie de saint Maurille, évêque d’Angers, déterrée d’un manuscrit découvert à Angers. La seconde touche à l’histoire de René, évêque d’Angers, {b} et répond aussi en tout point à une Apologie en faveur du dit René ; avec une Apologie en faveur de Nefingus, {c} premier évêque d’Angers à avoir porté ce nom, contre celui qui a écrit l’Apologie de saint René ; ainsi qu’une lettre de Gilles Ménage adressée à son frère Guillaume. {d} Troisième édition augmentée et plus correcte]. {e}
L’aréopage était un « tribunal des Athéniens devenu fameux par saint Denis l’Aréopagite qui a été un de ses membres. {a} Il se tenait dans un petit bourg où il y avait un temple de Mars qui lui a donné son nom. Cette justice était en grande réputation chez les Grecs. Ils étaient juges perpétuels et ne jugeaient que la nuit, afin d’avoir l’esprit plus recueilli et qu’aucun objet de haine, de pitié, ne pût surprendre leur religion » (Furetière). Launoy a écrit deux traités de controverse contre l’assimilation, faite par , avec Denis l’Aéropagite :
Guy Patin évoquait aussi ici la : Dissertatio duplex : una de Origine et Confirmatione privilegiati Scapularis Carmelitarum ; altera de Visione Simonis Stochii Prioris ac Magistri Generalis Carmelitarum. Authore Ioanne de Launoy Theologo Parisiensi. Pécheresse des Évangiles qui s’attacha aux pas de Jésus pour le suivre jusqu’au pied de la croix et être le premier témoin de sa résurrection, la Madeleine (Marie de Magdalena, sainte Marie Madeleine) a été la source d’une légende qu’on alimente encore. Certains l’ont fait mourir à Éphèse, où elle aurait suivi Marie et Jean, quand d’autres l’ont conduite en Provence pour placer son tombeau au sommet de la Sainte-Baume (v. note [7], lettre 596). V. note [9], lettre 91, pour ce que Launoy, le Dénicheur de saints, a écrit sur la légende de Madeleine. Au temps de Guy Patin, nul n’avait encore débité la fable d’une union de Madeleine au Christ, qui lui aurait donné une descendance terrestre. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 16 novembre 1649, note 20.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0207&cln=20 (Consulté le 07/02/2025) |