Note [24] | |
L’oïnomel était un autre nom du vin (oïnos en grec) miellé. V. note [11], lettre 63, pour l’hydromel (eau miellée, fermentée ou non). Oxymel (vinaigre miellé) : « mélange de miel et de vinaigre. Il y a de deux sortes d’oxymel, le simple et le composé. L’oxymel simple est un mélange de deux parties de bon miel et d’une partie de vinaigre blanc, qu’on fait bouillir jusqu’en consistance de sirop. Il est propre pour détacher et pour inciser les flegmes [mucosités] qui sont attachés à la gorge et à la poitrine. L’oxymel composé ne diffère du simple qu’en ce que l’on ajoute au miel et au vinaigre la décoction des cinq racines apéritives majeures, et des semences d’ache, de persil et de fenouil. On s’en sert pour ouvrir les obstructions du foie et de la rate, et pour atténuer et déterger les humeurs crasses » (Trévoux). L’apomel (ou apoméli) était une variété d’hydromel : « boisson douce faite avec des rayons de miel délayés et bouillis dans de l’eau » (ibid.). Les Œuvres pharmaceutiques de Jean de Renou (Lyon, 1637, v. note [13] de la leçon sur le laudanum et l’opium) ont ainsi défini le sirop alexandrin, ou julep rosat (page 141) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Traité de la Conservation de santé (Guy Patin, 1632) : Chapitre III, note 24.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8170&cln=24 (Consulté le 22/01/2025) |