Note [25] | |
« Quand, de son armée gétique, Charles {a} ravage les plaines sarmates, {c} a rompu leur alliance et ébranle leurs royaumes, au point que la piété et la foi ancestrale {c} sont bannies de ces contrées, et le monde gémit pour la religion opprimée, voilà que Christine, sa propre cousine, qui a rendu les armes à un autre tyran farouche, s’en est allée triomphante et pleine de vénération vers le palais de Pierre. {d} Ô Rome ! tu t’émerveilles désormais les triomphes barbares et, en bon pasteur, tu te réjouis de la brebis que tu viens de trouver. Et Rome ! tu exultes exagérément de vains triomphes, toi qui gagnes une brebis, mais en perdant le troupeau. » {e}
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 22 février 1656, note 25.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0433&cln=25 (Consulté le 22/04/2025) |