Note [29] | |
Un édit du roi Louis xiii, daté du 15 janvier 1633, avait créé le parlement de Metz. D’abord limité aux Trois-Évêchés (Metz, Toul et Verdun, v. note [52], lettre 150), son ressort s’était étendu à toute la Lorraine à partir de 1637. La même année, à l’issue d’une longue querelle de pouvoir avec le duc Bernard de La Valette (v. note [13], lettre 18), puis avec son frère, le cardinal Louis de La Valette (v. note [12], lettre 23), gouverneurs successifs de la province, le Parlement avait été transféré de Metz à Toul. Emmanuel Michel (Histoire du parlement de Metz… Paris, 1845, v. note [8], lettre 20), pages 138‑139 :
V. note [17], lettre 10, pour le maréchal Louis de Marillac, lieutenant général des Trois-Évêchés, condamné à mort le 8 mai 1632 par une commission spéciale que Richelieu avait nommée et réunie à Verdun (mai 1631) puis à Rueil (mars 1632) ; il avait été décapité à Paris deux jours plus tard. Ce procès inique a précédé d’un an la création du parlement de Metz. Après l’avoir confondu avec Cardin Le Bret (v. note [13], lettre 389), Guy Patin se souvenait ici, entre autres et sans le nommer, d’Antoine de Bretagne, conseiller au parlement de Dijon, qui avait été l’un des rapporteurs au procès de Marillac. Pour récompense de sa soumission, Richelieu le nomma premier président à la création du parlement de Metz. Un des premiers actes du parlement de Metz, en 1633, fut le procès et la condamnation à mort de François Alfeston, accusé d’être le principal auteur d’un complot pour assassiner Richelieu (v. note [8], lettre 20). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 24 décembre 1658, note 29.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0549&cln=29 (Consulté le 20/01/2025) |