Note [3] | |
Seule allusion directe au toujours célèbre Pierre Corneille (1606-1684) dans les lettres de Guy Patin. Le succès de l’« illustre faiseur de comédies » au théâtre était alors en déclin. Il avait été admis à l’Académie française en 1647. Dans son Histoire de l’Académie française, Paul Pellisson a relaté par le menu le jugement critique que la docte assemblée eut à publier en 1637 contre Le Cid qui avait eu le malheur de déplaire à Richelieu (Sentiments de l’Académie française sur le Cid, pages 204‑224) ; il y explique notamment comment Corneille accepta l’offense sans trop regimber car il était soucieux de conserver la pension que le cardinal lui versait. On y lit ces quatre vers que Corneille écrivit après la mort de son fâcheux protecteur :
Je n’ai pas trouvé d’ouvrage de Corneille contre Pellisson, mais sais profondément gré à M. Olivier Roux, chercheur en littérature et auteur de La « fonction d’écrivain » dans l’œuvre de Charles Sorel (Paris, Honoré Champion, 2012), de m’avoir écrit le 16 août 2017 :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 21 octobre 1653, note 3.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0329&cln=3 (Consulté le 16/01/2025) |