Note [3] | |
La Cour de justice allait en effet se transporter à l’hôtel de la Chancellerie de Fontainebleau pour être auprès du roi et modérer les ardeurs parisiennes (Chéruel, tome ii, page 379) : « Il était évident que la Chambre de justice subissait de plus en plus l’influence de l’opinion, qui se déclarait hautement contre les persécueturs de Fouquet. Pour la soustraire à cette pression, on résolut de la transférer à Fontainebleau, où la cour devait se rendre. Elle reçut en effet l’ordre de l’y suivre, au mois de juin 1664, et y siégea pendant deux mois. Fouquet, Delorme et les trésoriers de l’Épargne, toujours confiés à la garde de d’Artagnan et de ses mousquetaires, furent conduits et enfermés au château de Moret. {a} La Chambre continua d’entendre à Fontainebleau, comme à Paris, la lecture des nombreuses pièces du procès, les résumés des rapporteurs, les productions du procureur général sur les prêts faits à l’État, sur les fermes des impôts, sur le trafic des assignations et les autres griefs dirigés contre Fouquet, ainsi que les réponses écrites de l’accusé. Elle eut également à prononcer sur de nouvelles requêtes présentées par Fouquet. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 25 mai 1664, note 3.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0780&cln=3 (Consulté le 18/02/2025) |