Le Nouveau Testament de Notre Seigneur Jésus-Christ, traduit en français {a} selon l’édition Vulgate, {b} avec les différences du grec. {c}
- Par Louis-Isaac Le Maistre de Sacy (v. note [5], lettre 867), alors emprisonné à la Bastille depuis le 26 mai 1666, qui n’en fut libéré que le 31 octobre 1668.
- Traduction du grec en latine établie par saint Jérôme au début du ive s., v. note [6], lettre 183.
- Mons, Gaspard Migeot (imprimé à Amsterdam, Elsevier), 1667, in‑8o, avec permission de l’archevêque de Cambrai, approbations de l’évêque de Namur et de l’Université de Louvain, et privilège du roi Charles ii d’Espagne : volume 1 (quatre Évangiles et Actes des apôtres, 538 pages) ; volume 2 (Épîtres de saint Paul, Épîtres canoniques, Apocalypse, 462 pages).
Cette publication fut sanctionnée par un Arrêt du Conseil d’État contre la traduction du Nouveau Testament imprimé à Mons. Du 22 novembre 1667 (Paris, Imprimerie et librairie du roi, 1667) qui fut précédé et suivi d’une floraison de libelles :
- v. note [6], lettre 926 pour les deux attaques du R.P. Louis Maimbourg ;
- de Pierre Nicole et Antoine ii Arnauld, Défense de la traduction du Nouveau Testament imprimé à Mons, contre les sermons du P. Maimbourg, jésuite (sans lieu ni nom, 1667, in‑4o) ;
- Ordonnance de Mgr l’illustrissime et révérendissime Hardouin de Péréfixe, archevêque de Paris, portant défense de lire, vendre et débiter une traduction du Nouveau Testament, imprimée à Mons (Paris, Muguet, 1667, in‑4o) ;
- d’Antoine ii Arnauld, Abus et nullités de l’ordonnance subreptice de Mgr l’archevêque de Paris, par laquelle il a défendu de lire et de débiter la traduction du Nouveau Testament imprimé à Mons (Paris, sans nom, 1667, in‑4o) ;
- Arrêt du Conseil souverain de Malines, portant défenses de recevoir la bulle du pape contre la traduction du Nouveau Testament imprimé à Mons en l’année 1667 (sans lieu ni date, in‑fo) ; etc.
|