Note [3] | |
Μελετημα ιατρικον, de Medicina universali, quod, cum epimetro, synomilis suis, in Itinere Neapolitano, ad demulcendas viarum molestias, recensuit et evulgavit Septimus Andreas Fabricius, N.M.S. [Essai médical pratique, sur la Médecine universelle, que Septimus Andreas Fabricius, étudiant en médecine natif de Nuremberg (v. note [3], lettre latine 184), a composé avec ses compagnons, dans un voyage vers Naples, pour égayer les inconvénients des chemins, et publié en y ajoutant un supplément] (Venise, Scaleani, 1666, in‑4o de 10 pages), contre la pierre philosophale, prétendue panacée des alchimistes. Ce titre ambitieux correspond à une suite disparate de six questions médicales brièvement résolues. La dernière en donne une idée, en même temps qu’elle explique pourquoi Guy Patin en est venu au médecin chimiste allemand Oswald Croll (v. note [9], lettre 181) dans la suite immédiate de sa lettre :
La thèse proprement dite s’achève curieusement sur une vision du paradis empruntée à un chimiste mystique qui pourrait être l’alchimiste Guglielmo Gratarolo (Bergame 1516-Bâle 1568) ; mais elle est dénuée de tout intérêt médical et je ne me suis pas échiné à la traduire. L’επιμετρον (epimetrum, supplément), annoncé dans le titre, est l’observation médicale d’un enfant qui avait trois serpents dans le ventre et qui les expulsa tout vivants par le fondement. En avait-il avalé les œufs ou lui étaient-ils entrés dans la bouche pendant son sommeil ? Cette futile discussion tire argument d’une lettre sur l’oviparité des reptiles écrite par Melchior Sebizius à Gregor ii Horst (v. note [33], lettre 458) en 1624. Tout cela réjouissait fort Guy Patin. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johann Georg Volckamer, le 6 juillet 1668, note 3.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=1485&cln=3 (Consulté le 07/02/2025) |