Note [3] | |
En dépit de son désordre et de ses références humorales désuètes, cette description esquisse les trois phases de la maladie syphilitique (locale, disséminée et viscérale), telle qu’on l’enseigne toujours dans les facultés (v. note [9], lettre 122). Parmi les manifestations décrites, on remarque ici la « chute de poil » ou alopécie, qui est un grand classique de la syphilis secondaire : « sorte de maladie qui fait tomber le poil de la tête, et quelquefois des sourcils, de la barbe et autres parties du corps ; autrement la pelade, en latin alopecia. Elle est ainsi appelée des médecins parce que c’est une maladie de renard, nommé en grec alôpêx, parce qu’il est sujet en vieillesse à une certaine gale qui lui fait tomber le poil. » Dans le 19e livre des Œuvres d’Ambroise Paré, sur la vérole (v. infra note [4]), le chapitre iii, pages 690‑691, contient un paragraphe intitulé De la Pelade :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé 2007) : 10, note 3.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8140&cln=3 (Consulté le 17/04/2025) |