Note [30] | |
« Puisse le Seigneur nous réserver de meilleurs jours et puisse, comme dit Salluste, “ l’habitude de bien faire lui devienne naturelle ” ; ce qu’à l’instar de beaucoup je souhaite et espère » ; Salluste, Guerre de Jugurtha (chapitre lxxxv), discours du consul Marius contre les aristocrates romains :
Guy Patin avouait fièrement que n’étant pas issu d’une famille médicale parisienne, il devait sa bonne fortune à une obstination sans borne ; mais aucun de ses deux fils médecins n’accéda aux honneurs du décanat : Robert, l’aîné, mourut tuberculeux à 41 ans, noyé dans une sordide querelle d’argent avec son père (v. Comment le mariage et la mort de Robert Patin ont causé la ruine de Guy) ; Charles, le brillant second qui n’avait alors pas encore entamé ses études médicales, dut s’exiler à 35 ans, afin d’échapper à une condamnation aux galères pour offense au sang royal (v. les Déboires de Carolus). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 30 janvier 1652, note 30.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0280&cln=30 (Consulté le 21/04/2025) |