Note [32] | |
« étaient pourvus d’une puissance virile hors du commun ; peut-être avaient-ils trois testicules, comme ce prince allemand, landgrave de Hesse, dont parle de Thou, sur le règne de Charles ix, page 447. » Cet article du Borboniana fait état de la même anomalie (polyorchidie) et l’attribue aux mêmes hommes que celui qu’on lit dans le Naudæana 1 (v. sa note [11]) : y manquent néanmoins Jean Fernel et Franciscus Philelphus. Dans le livre xli de son Histoire universelle (année 1567, règne de Charles ix), Jacques-Auguste i de Thou a terminé son récit sur la mort de Philippe ier, landgrave luthérien de Hesse, par ces remarques (Thou fr, volume 5, page 306) : « J’ajouterai une chose que plusieurs ont regardée comme une plaisanterie, et que je n’ai pas cru devoir omettre ; c’est que ce prince avait un tempérament très inépuisable pour les plaisirs de l’amour ; en sorte qu’étant d’ailleurs très chaste, n’ayant point de maîtresses et ne voyant que son épouse, qui ne pouvait le souffrir si souvent, il conféra avec ses ministres ou pasteurs, {a} qui consentirent, avec la permission de la princesse, qu’il prît une seconde femme ou concubine, dont la fréquentation le mît en état d’en user plus modérément avec son épouse. {b} Enfin, cette année, qui était son année climatérique, {c} il mourut le lendemain de Pâques. Les médecins ayant fait l’ouverture de son corps lui trouvèrent trois testicules. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Borboniana 1 manuscrit, note 32. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8202&cln=32 (Consulté le 25/04/2025) |