Note [32] | |
V. note [9], lettre 92, pour Philippe de Cospéan, alors évêque de Lisieux. Il n’enseignait plus depuis longtemps dans les collèges. Les leçons auxquelles il manquait étaient à prendre dans le sens liturgique de « petite lecture, qu’on fait à chaque nocturne des matines, de quelques extraits de la Bible, des Pères, ou de l’histoire du saint dont on fait la fête ; on appelle un office de neuf leçons celui qui a trois leçons à chaque nocturne ; les leçons de Ténèbres sont tirées de Jérémie ; il y a aussi de brèves leçons dans les heures [prières du missel] ; on les a appelées ainsi parce qu’elles ne se chantent point comme les psaumes et les hymnes, et qu’on ne fait que les lire » (Furetière). M. de Cospéan pensait donc plus à s’enrichir qu’à lire tous les jours son bréviaire. La vanité, l’avidité et l’impiété de ce prélat inspiraient trois antiques citations poétiques à Nicolas Bourbon.
« Puisse celui qui te donnera être à tes yeux plus précieux que le grand Homère ! Crois-moi, il est ingénieux de donner. Ne méprise pas l’esclave qui a racheté sa liberté : avoir le pied enduit de plâtre {a} n’est pas une infamie. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Borboniana 10 manuscrit, note 32. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8211&cln=32 (Consulté le 19/04/2025) |