Note [33] | |
« à moins d’un Deus ex machina [que Dieu ne me soit apparu comme en sortant d’une machine]. » Deus ex machina : « c’est proprement l’intervention d’un dieu descendu sur la scène au moyen d’une machine et au figuré, le dénoûment plus heureux que vraisemblable d’une situation tragique. Dans les tragédies antiques, il arrivait fréquemment que la catastrophe se dénouait tout à coup, a la complète satisfaction des spectateurs, au moyen d’un dieu qu’une machine faisait subitement descendre du ciel sur le théâtre. Dans nos pièces modernes, le notaire qui apporte un héritage, l’oncle d’Amérique revenant juste à temps pour tirer d’embarras son neveu ou sa nièce, voilà ce qui remplace le Deus ex machina » (G.D.U. xixe s.).William Harvey, dans sa Seconde réponse à Jean Riolan (De Motu cordis, pages 211‑214 ; v. note [12], lettre 177) a fait un usage fort heureux de l’expression dans le débat sur la circulation du sang :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 22 mars 1648, note 33.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0152&cln=33 (Consulté le 23/01/2025) |