Note [33] | |
« Toi qui les lis, ne te hâte pas de croire que les Annales du savant Baronius {a} sont trop serviles, et qu’on doive approuver un tel produit de Rome. {b} Elles furent le fruit de nombreuses veilles, mais sous l’ordre du souverain. {c} La pourpre {d} n’est pas un mince salaire. Jadis, les pontifes ne souffraient pas qu’on enseignât la vérité. Ô droiture, où te caches-tu ensevelie ? Demande-toi qui est assez courageux et assez vaillant pour accommoder contre l’époque ? Nous autres vivons adonnés à l’étude ; l’espoir, la colère, la convoitise, la confusion, la peur tiennent le royaume de la religion. Etc. » {e}
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 30 août 1655, note 33.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0413&cln=33 (Consulté le 28/03/2025) |