Note [36] | |
Comme médecin, Giovan Battista Susio, né à Mirandola (Émilie-Romagne) en 1519, mort à Mantoue en 1583, s’est surtout illustré par le : Ioannis Baptistæ Susii Mirandulani Philosophi ac Medici liber de sanguinis mittendi ratione. Nunc primum in lucem editus. Il avait écrit ce livre pour défendre son feu maître Matthæus Curtius, {b} dont le recours trop libéral à ce remède faisait l’objet de critiques, fondées sur une interprétation différente des préceptes hippocratiques et galénistes. Il est surprenant que, dans ses lettres et dans ses autres écrits, Guy Patin n’ait jamais cité cet ouvrage qui allait tout à fait dans le sens de ses convictions ; mais la pique contre le vin émétique d’antimoine est bien dans sa veine. Comme philosophe moraliste, Susio est surtout connu pour ses : Tre libri della ingiustitia de duello, et di coloro, che lo permettono. Al l’invittiss. et chrisitianissimo Henrico Secondo re di Francia. Cet article du Patiniana figure dans le manuscrit de Vienne (page 15). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Patiniana I‑1 (1701), note 36. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8196&cln=36 (Consulté le 19/01/2025) |