Note [4] | |
Journal de la Fronde (volume ii, fo 208 vo, 15 avril 1653) :
Guy Patin allait dire un peu plus bas que Jean Bagot, jésuite (Rennes 1591-Paris 23 août 1664), refusa de devenir confesseur du roi. Admis au noviciat en 1609, Bagot en avait été retiré de force par son père l’année suivante. Ayant triomphé des résistances familiales, il était entré une nouvelle fois dans la Compagnie de Jésus en 1611. Il avait professé la grammaire pendant trois ans, la philosophie pendant cinq, et 13 années durant la théologie. Censeur des livres, il fut appelé à Rome comme théologien du père général. De retour en France, il administra la Congrégation de la Sainte-Vierge jusqu’à sa mort. Il avait allumé une vive polémique sur les confessions {a} entre les jésuites et les curés de Paris, notamment Rousse, curé de Saint-Roch, et Mazure, curé de Saint-Paul {b} avec les : De Pœnitentia Dissertationes theologicæ. In quibus ex S.S. Patribus antiquus circa pœnitentiam Ecclesiæ ritus explicatur et hodiernus vindicatur. Contra novas huiusce ævi opiniones. Authore Patre Ioanne Bagotio Rhedonensi, e Societate Iesu. Quelques-unes des thèses du P. Bagot furent condamnées comme ultramontaines par la Sorbonne et par l’Assemblée du Clergé. Patin citait ici son : Apologeticus fidei. Pars prior, Institutio theologica de vera religione. Pars posterior, Demonstratio dogmatum christianorum. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 25 avril 1653, note 4.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0310&cln=4 (Consulté le 26/03/2025) |