Note [4] | |
Dans ses Mémoires (tome 1, pages 184‑185, année 1666), Louis xiv, sans parler d’une entrevue secrète avec son amiral, le duc de Beaufort, a bien décrit la situation navale d’alors : les Anglais avaient reconstitué leur flotte et l’avaient postée autour de l’île de Wight, barrant la route à l’escadre française qui devait remonter la Manche pour se joindre aux Hollandais retirés dans leurs ports ; malgré le danger les Français franchirent l’obstacle en n’y perdant qu’un seul vaisseau. En réalité, la Marine royale ne jouait qu’un rôle de piètre figurant dans le conflit anglo-hollandais. Les flottes des deux principaux belligérants s’étaient de nouveau affrontées les 4 et 5 août (Saint James’s Day Batlle) au bénéfice des Anglais, mais sans grande perte pour les uns et les autres. Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome ii, page 466) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 9 septembre 1666, note 4.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0874&cln=4 (Consulté le 07/02/2025) |