Note [4] | |
« pour leur subsistance », expression inspirée de l’adage no 1516 d’Érasme, Ne verba pro farina [De la farine, pas des mots !] : Veteres quicquid ad victum pertineret, αλφιτα vocabant. […] De proverbio Aristophanico Ουδεν προς τα αλφιτα. [Les anciens appelaient farine tout ce qui concernait notre subsistance. (…) On a parlé ailleurs du proverbe d’Aristophane Ça ne sert à rien pour la farine]. {a} Gallican jusqu’à épouser les idées de la Réforme, Guy Patin prenait ombrage des indulgences que vendait Rome aux catholiques (v. note [7], lettre 31) : en prétendant raccourcir le séjour des âmes impures au purgatoire (v. note [28], lettre 79), elles assuraient d’inépuisables revenus à la papauté et garantissaient sa survie, quelles que fussent les circonstances (ici la menace ottomane). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johannes Antonides Vander Linden, le 9 août 1663, note 4.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=1287&cln=4 (Consulté le 20/01/2025) |