Note [4] | |
V. note [16], lettre 181, pour la corne de licorne et le discours qu’Ambroise Paré lui a consacré. L’Ancien Testament contient cinq références à ce qui pourrait être une licorne, mais c’est un abus qui a été sujet de contestation parmi les exégètes. Le nom de l’animal, ךאם, re’ém [taureau sauvage, aurochs], en hébreu, a varié selon les traductions : buffle en français, mais la Septante (v. notule {b}, note [7], lettre 183) en a curieusement fait μονοκηρος, monokérôs [unicorne], en grec, et la Vulgate (v. note [6], lettre 183) l’a imitée avec rhinoceros [rhinocéros], en latin. Le mot apparaît :
Dans le chapitre 12, De Monocerote (colonne 843), livre vi de son Hierozoïcon [Bestiaire sacré] (Londres, 1663, v. note [14], lettre 585), Samuel Bochart a dénoncé l’erreur de la Septante en identifiant le monocéros au mystérieux asinus Indicus [âne d’Inde], qui uno armatus est cornu [qui est armé d’une seule corne], dont a parlé Pline (Histoire naturelle, livre xi, chapitre xlv) ; Littré Pli (volume 1, pages 447‑448) l’a considéré comme étant le rhinocéros. Bochart conclut de manière bienveillante, mais définitive :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : iv, note 4.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8157&cln=4 (Consulté le 17/03/2025) |