Note [4] | |
« ce sera plus que le troc de Diomède et Glaucos », Diomedis et Glauci permutatio est un adage qu’Érasme a longuement commenté (no 101) :
Érasme poursuit en expliquant le passage de L’Iliade avant de citer les auteurs qui s’y sont référés : lors du siège de Troie, le fanfaron Glaucos, capitaine lydien, défie le vaillant Diomède (Tydidès, fils de Tydée, v. note [22], lettre 176), qui lui demande alors s’il est un homme ou un dieu ; Glaucos se lance dans une longue diatribe vantant ses ascendants ; Diomède choisit de le ridiculiser plutôt que le tuer, lui disant que leurs ancêtres respectifs avaient entretenu de cordiales relations ; sa ruse réussit et il convainc Glaucos de renoncer au duel en souvenir de l’amitié qui régnait entre leurs nobles aïeux.
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
De Hermann Conring, le 14 mai 1666, note 4.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=9085&cln=4 (Consulté le 08/02/2025) |