Note [48] | |
Reprise abrégée et altérée de l’article xvi des Lettres du pouvoir d’un Espagnol et des effets miraculeux de sa drogue appelée Higuiero d’Infierno, ou autrement Catholicon composé, pages 13‑14 de l’édition critique de la Satire Ménippée (autrement intitulé Le Catholicon d’Espagne) parue en 1882 à Paris (v. note [18], lettre 310) : « Soyez aussi criminel que La Mothe Serrant, {a} soyez convaincu de fausse monnaie comme Mandreville, {b} sodomite comme Senault, {c} scélérat comme Bussy, {d} athéiste et ingrat comme le poète de l’amirauté : {e} lavez-vous d’eau de Higuiero, vous voilà agneau immaculé et pilier de la foi. » Ch. de Marcilly, l’éditeur de 1882, a ainsi identifié ces personnages :
Pour l’« eau de Higuiero », Ch. de Marcilly a transcrit à la fin de son édition un Discours de l’imprimeur sur l’explication du mot de Higuiero d’Infierno et d’autres choses qu’il a apprises de l’auteur (pages 323), ajouté à la 2e édition du Catholicon (1594). Il y écrit que le nom de cette curieuse panacée ligueuse se traduit en français par « Figuier de l’Enfer ». L’édition de Ratisbonne, 1664 (v. note [110] des Déboires de Carolus) en procure une longue explication, pages 319‑325. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Borboniana 8 manuscrit, note 48. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8209&cln=48 (Consulté le 24/03/2025) |