Note [5] | |
Dans La mort de Louis xiii, Étude d’histoire médicale d’après de nouveaux documents (Paris, A. Fontemoing, 1897, in‑8o), chapitre intitulé Pompe funèbre et obsèques (pages 47‑61), Paul Guillon a transcrit les circonstances et le rapport officiel de l’autopsie du roi (extraits du manuscrit de Chantilly, no 437, fos 369‑448). Elle eut lieu au château de Saint-Germain le 15 mai à cinq heures du matin « en la galerie qui est proche du cabinet dans lequel le roi était mort ». Les médecins et chirurgiens présents étaient Charles i Bouvard, premier médecin du roi, Pierre i Seguin, premier médecin de la reine, François Vautier (v. note [26], lettre 117), premier médecin de la feu reine mère du roi (Marie de Médicis), Abel Brunier (v. note [14], lettre 246), premier médecin de M. le duc d’Orléans, Jean Chicot et Augustin Conrade médecins du roi lors en quartier, Michel i de La Vigne, doyen de la Faculté, René Moreau, lecteur et professeur ordinaire du roi, Pierre Yvelin, médecin de la reine régente, Jean de Nogent, médecin servant du duc d’Orléans, Baptiste Bontemps, premier chirurgien et premier valet de chambre de Sa Majesté, Nicolas Pescheval premier chirurgien de la reine régente, Mathieu Colart, premier chirurgien du duc d’Orléans, Antoine Regnault, Pierre Lycot et Alexandre Le Roy tous trois chirurgiens servants du roi, Sébastien Colin, chirurgien de longue robe à Paris, « appelés pour assister à ladite ouverture à laquelle opéraient les sieurs Regnault, Lycot et Le Roy de la main, le sieur Bouvard premier médecin verbalisait et le sieur Moreau médecin susdit écrivait ».
Ces observations ont mené à évoquer deux diagnostics : soit une tuberculose multiviscérale (poumon, rein, côlon), soit une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (recto-colite hémorragique ou maladie de Crohn, qui aurait incommodé Louis xiii pendant de longues années) compliquée de tuberculose ; v. par exemple Sidney Goldfischer et Michel Janis, A 42-year-old king with a cavitary pulmonary lesion and intestinal perforation [Un roi de 42 ans avec une caverne pulmonaire et une perforation intestinale] (Bulletin of the New York Academy of Medicine, 1981 ; 57 : 139‑143). Le rapport d’Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome i, pages 43‑44) est plus politique et moins savant :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 19 juin 1643, note 5.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0086&cln=5 (Consulté le 23/01/2025) |