Note [5] | |
Symphorien Champier (Champerius puis Campegius, v. infra note [7] ; Saint-Symphorien-sur-Croise, près de Lyon 1472-ibid. après 1537) était docteur en médecine de l’Université de Montpellier. Membre éminent du corps médical de Lyon, il quitta cette ville en 1506-1507 pour s’établir en Lorraine, où il devint archiatre du duc Antoine ier (qui régna de 1508 à 1544). Il l’accompagna dans les guerres du Milanais. Créé chevalier à la bataille de Marignan (1515), Champier fut brillamment agrégé au Collège médical de Pavie. Revenu à Lyon, il en devint échevin et créa (1527) le Collège dit de la Sainte-Trinité auquel ont depuis été agrégés les médecins de la ville. Il a le premier cherché à établir un parallèle entre la médecine grecque et les principes des Arabes (v. note [7] de l’Observation viii contre les apothicaires). Sa riche existence et ses ouvrages, non seulement médicaux, mais aussi historiques, politiques et moraux, sont brillamment analysés et mis en perspective dans l’ouvrage intitulé : Étude biographique et bibliographique sur Symphorien Champier par M. P. Allut, {a} suivie de divers opuscules français de Stmphorien Champier, l’Ordre de chevalerie, le Dialogue de noblesse et les Antiquités de Lyon et de Vienne. {b} Sur la date incertaine du décès de Champier, Allut écrit, pages 46‑48 : « Guy Patin le fait mourir en 1535, ce qui ne peut être ; {a} Nicéron et l’abbé Goujet, d’après La Monnoye, dans ses additions manuscrites aux Bibliothèques françaises, {b} disent qu’il mourut en 1539 ou 1540, mais sans donner de preuve à l’appui de cette opinion. Tout ce qu’on peut affirmer, c’est qu’il vivait encore en 1537. Depuis cette année, il n’est plus question de Champier et l’on ne publia plur rien de lui à Lyon. Il est vraisemblable que sa mort doit être placée vers cette date. Toutefois, je n’ai trouvé aucun acte, aucune fondation qui constatent l’époque fixe de son décès. Il mourut comme le plus obscur de ses concitoyens. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 10 décembre 1658, note 5.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0548&cln=5 (Consulté le 15/02/2025) |