Note [50] | |
Éloges de Scévole i de Sainte-Marthe, {a} sur Nicolas Bourbon l’Ancien, livre i, pages 71‑72 : « Sa suffisance {b} le rendit si célèbre que Paul Jove, l’un des plus savants hommes d’Italie, ne dédaigne point de faire honorable mention de lui dans ses fameux écrits et, par un éloge particulier, de l’appeler le plus docte et le plus agréable poète de son temps. {c} Mais ce qui révéla davantage sa gloire, c’est qu’étant né dans un siècle fleurissant pour les bonnes lettres, il acquit une si haute connaissance de l’Antiquité et des secrets de la langue grecque, et se rendit en cela tellement considérable, que Marguerite, reine de Navarre, l’ayant choisi parmi les habiles hommes de son siècle, le donna pour précepteur à Jeanne de Navarre, sa fille, jeune princesse pourvue d’un esprit héroïque et véritablement divin. Il demeura plusieurs années dans cette condition honorable. Mais comme il se vit déjà sur l’âge, s’ennuyant de vivre à la cour et parmi le grand monde, il voulut goûter encore la douceur d’une vie privée ; si bien qu’il fit sa retraite et retourna dans son premier repos. Finalement, s’étant retiré sur les confins de la Touraine et de l’Anjou, il mourut en la ville de Candé, {d} où il possédait un petit bénéfice. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Borboniana 10 manuscrit, note 50. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8211&cln=50 (Consulté le 09/02/2025) |