Note [51] | |
Propos de Jacques Perreau dans son épître dédicatoire du Rabat-joie de l’Antimoine triomphant (Paris, 1654, v. note [3], lettre 380) ; mais c’était à l’encontre de l’antimoine. Parmi quantité d’autres, la note [3] de la lettre 822 fournit une triste preuve du degré que pouvait atteindre la fourberie de Guy Patin. Pour sa part, c’est le Gazetier qu’il a traité de caméléon (v. note [23] du Manuscrit inédit de Guy Patin contre les consultations charitables de Théophraste Renaudot). Au début de sa lettre du 27 juillet 1662 à Otto Sperling, Patin a lui-même fait ce curieux aveu en réponse aux louanges de son correspondant (v. note [1], lettre latine 205) : me Tibi ignotum, et fato quodam, vel potius fama dumtaxat mentiri solita, quodam nec notum […]. Ce caméléonisme dépassait le domaine des idées et des convictions : la lettre latine 248, à Reiner von Neuhaus, illustre le remarquable talent de Guy Patin à imiter le style grandiloquent de son correspondant (v. sa note [a]). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Annexe : Avis critiques sur les Lettres de Guy Patin : Voltaire, Sainte-Beuve, Nisard, Pic, Mondor, Jestaz, Capron, note 51.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8037&cln=51 (Consulté le 18/02/2025) |