Note [55] | |
Péteur : « qui pète. On dit par mépris d’un vieillard, que c’est un vieux péteur. On dit aussi : on l’a chassé comme un péteur d’église » (Furetière). Guy Patin sanctifiait ici ce qualificatif parce qu’il l’appliquait à Philippe ii Hardouin de Saint-Jacques, collègue et ancien doyen qu’il vouait aux gémonies parce qu’il avait accepté l’inscription de l’antimoine dans le Codex de la Faculté. François Blondel, quant à lui, avait usé sa plume dans la floraison de libelles antistibiaux parus en 16545-1655 (v. note [11], lettre 342) ; le livre auquel il travaillait alors était son traité sur la pleurésie (v. note [32], lettre 442), où il discutait la place des purgatifs (et donc de l’antimoine) dans le traitement de cette maladie, mais il n’a jamais été imprimé. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 19 octobre 1655, note 55.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0420&cln=55 (Consulté le 28/04/2025) |