La bibliographie de Crassot compte une demi-douzaine d’ouvrages, tous posthumes et consacrés à l’aristotélisme, dont notamment :
- Totius philosophiæ peripateticæ Corpus absolutissimum. Auctore Joanne Crassotio in alma Academia Parisiensi, Clarissimo nuper Philosophiæ Professore…,
[Corpus le plus complet de toute la philosophie péripatéticienne. Par Jean Crassot, naguère très célèbre professeur de philosophie en la vénérable Université de Paris…] ; {a}
- La Science morale d’Aristote. Réduite en abrégé, fort méthodiquement expliquée par M. Jean Crassot, professeur de Philosophie en l’Université de Paris…. {b}
- Paris, François Huby, 1619, in‑4o : tome premier (1 250 pages), avec dédicace de P. Bulengerus (Pierre Boullanger) ad Illustrissimum D. Dominum Aubery, supplicium libellorum magistrum, et in Senatu Prætoriano Præsidem consultissimum [à l’illustrissime M. (Robert) Aubéry, maître des requêtes, très avisé président en la Cour souveraine (la Chambre des comptes de Paris)] ; tome 2 (1 584 pages).
- Paris, Rémy Dallin, 1617, in‑8o de 183 pages, avec dédicace du même au même.
Méru est une petite ville de Picardie (Oise), à mi-chemin entre Pontoise et Beauvais. V. notes :
- [27] du Borboniana 2 manuscrit pour Achille Harlay de Sancy, élève de Nicolas Bourbon, qui fut ambassadeur dans le Levant (1610-1619) puis évêque de Saint-Malo (1631) ;
- [20], lettre 146 pour le cardinal Duperron ;
- [20], lettre 79, pour Louis Servin, avocat général du Parlement de Paris, mort en 1626.
Balthazar Gobelin avait été nommé président de la Chambre des comptes de Paris en 1604, après avoir été trésorier général de l’Artillerie (1571), trésorier de l’Épargne (1589) et conseiller d’État (1600) ; il mourut en 1620 (Popoff, no 1313).
