Note [57] | |
Jean Héroard a témoigné sa gratitude dans la dédicace Au roi (Henri iv) de son Hippostologie, c’est-à-dire Discours des os du cheval, {a} page a iij r o) : « Et pour cette raison, le feu roi Charles, lequel, sur toutes choses, {b} prenait un singulier plaisir à ce qui est de l’art vétérinaire, duquel le sujet principal est le corps du cheval, me commanda, quelques mois avant son décès, {c} d’y employer une partie de mon étude, pour en dresser après {d} quelque instruction aux maréchaux {e} et autres qui travaillent, et sans raison et sans science, aux maladies des chevaux, au grand regret le plus souvent de ceux qui, par leur ignorance, perdent les leurs {f} plus favoris. J’avais déjà conçu le gros de l’œuvre et fait dessein de l’ordre que je devais tenir pour élever cet édifice, quand il décéda : de telle sorte que je me vis frustré par son trépas de l’espérance que j’avais de rendre témoignage de mon ardent désir à satisfaire et obéir au vouloir de mon roi ; mais le feu roi {g} me commanda de le poursuivre […]. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Annexe : Les deux Vies latines de Jean Héroard, premier médecin de Louis xiii, note 57. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8225&cln=57 (Consulté le 18/01/2025) |