Note [6] | |
Pierre Bourdelot quitta la Suède le 13 juin, « pourvu de 30 000 écus, de boîtes ornées de diamants, de chaînes d’or, d’un service complet de vaisselle d’argent » (Pintard b, page 402). Christine avait aussi obtenu pour lui l’abbaye de Mussay dans le Berry, précédemment détenue par le garde des sceaux Châteauneuf. Ayant reçu du pape les dispenses nécessaires pour posséder des bénéfices, sous condition qu’il exercerait gratuitement la médecine, Bourdelot fit preuve en la circonstance d’une certaine générosité, n’hésitant pas à distribuer des remèdes aux indigents. Au retour de Condé en France, en 1659, il redevint le premier médecin du prince qui lui donna toute sa confiance. Il mourut le 9 février 1685. Les Comment. F.M.P. (tome xiv, fo 70‑71) contiennent la transcription de la lettre que Christine de Suède avait écrite à la Faculté pour lui recommander Bourdelot. Le doyen Paul Courtois en donna lecture à l’assemblée des docteurs régents le vendredi 9 janvier 1654 :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 1er juillet 1653, note 6.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0321&cln=6 (Consulté le 21/01/2025) |