Note [6] | |
Felix qui potuit rerum cognoscere causas [Heureux qui a pu connaître les causes des choses] (Virgile, Géorgiques, chant ii, vers 490) : abrégée en Felix qui potuit, c’était la devise que Guy Patin avait apposée sur son jeton décanal en 1652 (v. note [44], lettre 288) et mettait souvent sur ses ex-libris. Dans mes recherches pour cette édition, je l’ai croisée trois fois en exergue d’autres auteurs, v. notes :
Les deux premiers ont clairement mis en doute l’immortalité de l’âme, ce qui pourrait mener à penser que Patin partageait leur scepticisme ; je crois néanmoins qu’il ne faut y voir que son admiration Virgile et pour les merveilles de la Nature dont l’explication est la vaine mais inlassable quête des naturalistes, comme il l’entendait ici. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 29 mars 1656, note 6.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0438&cln=6 (Consulté le 23/01/2025) |