Note [6] | |
Cicéron, Lettres familières, livre vii, épître 26 :
Guy Patin utilisait ici le mot gonorrhée dans son sens moderne d’infection vénérienne (blennorragie, gonorrhée purulente ou gonococcie, vulgairement appelée chaude-pisse, v. supra notule {c}, note [4]), et non dans celui de spermatorrhée (gonorrhée indolente ou écoulement involontaire de sperme, v. note [11] du Traité de la Conservation de santé, chapitre viii). Cicéron ne parlait que de la gêne à uriner (dysurie éprouvée par Épicure) qui est si marquée dans la gonococcie (liée à l’« intempérance ») que l’argot médical imagé la qualifie de « pisser des lames de rasoir », sans évoquer l’écoulement uréthral (« goutte matinale »). Cette maladie sexuellement transmise, due au gonocoque, est entièrement distincte de la syphilis, due au tréponème pâle, bien qu’elles puissent survenir ensemble (par double contamination). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Hugues II de Salins, le 22 mai 1657, note 6.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0482&cln=6 (Consulté le 28/03/2025) |