Note [6] | |
« et ne s’en porte pas mieux du tout. » Le tableau décrit évoque aujourd’hui une insuffisance cardiaque (ou moins probablement rénale) très avancée : malaises et épuisement physique ; étouffements et gêne respiratoire (« asthmatique ») évoquant un œdème pulmonaire ou une pleurésie de grande abondance ; œdème des pieds. Tout cela était alors attribué à la goutte (v. note [30], lettre 99). Il est curieux de voir combien la survenue d’une crise (« une bonne goutte ») était espérée par les médecins : mettant fin à la coction, la crise marquait l’évolution finale (événement) de la maladie, soit vers la guérison, soit vers la mort ; dans les deux cas, elle « délivrait » le malade. On essayait de provoquer cette crise en saignant et purgeant, dans l’idée de combattre l’intempérie (déséquilibre) des humeurs. |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 28 janvier 1661, note 6.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0668&cln=6 (Consulté le 23/03/2025) |